Au Tchad, le port du masque anti-Covid n’est plus obligatoire

Depuis le 16 juin dernier, le port du masque n'est plus obligatoire sur le sol tchadien. La mesure a été annoncée par les autorités, suite au recul de la pandémie de Covid. Les détails.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le
Les Tchadiens peuvent enfin sourire
Les Tchadiens peuvent enfin sourire

"Les masques peuvent tomber". C'est le message envoyé aux populations tchadiennes par les autorités sanitaires. Alors que le pays a été plus ou moins épargné par la pandémie de Covid-19, avec moins de 7.500 cas dont 193 décès, le gouvernement a annoncé la levée de la majorité des restrictions contre le coronavirus. 

"Compte tenu de l’évolution de la situation épidémiologique de la pandémie à Covid-19 au niveau mondial, et au Tchad en particulier, la coordination nationale  des actions de lutte contre la Covid-19 porte à la connaissance de la population qu’à partir de ce jour, toutes les mesures de prévention contre cette maladie, surtout le port de masque et la distanciation sociale sont levés sur toute l’étendue du territoire national", peut-on lire dans un communiqué du coordonnateur national des actions de lutte contre le Covid-19. 

Les médecins et infirmiers ne sont, en revanche, pas concernés par la levée du masque. Le cache-nez “demeure obligatoire pour le personnel soignant au niveau des formations sanitaires et la vaccination contre le Covid-19 reste fortement recommandée pour toute la population“, précise le chef de l’unité de lutte contre le coronavirus, Dr Ismael Barh Bachar. 

Priorité à la vaccination

Bien que la couverture vaccinale reste faible, avec 13% de la population tchadienne entièrement vaccinée, le pays a accéléré le déploiement des vaccins au cours des six premiers mois de l'année. Grâce à l’augmentation de l’approvisionnement des vaccins, le taux de vaccination s’est amélioré. En tout, 10% des Tchadiens ont été entièrement vaccinés au cours des trois derniers mois. 

Lire aussi : L'Afrique intensifie la vaccination des personnes les plus à risque

Aujourd'hui, le gouvernement rappelle que la vaccination “reste fortement recommandée pour toute la population”. Mais dans un pays où le Covid-19 tue 10 fois moins que le paludisme, la piqûre salvatrice ne trouve pas foule. 

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