Menacé par Omicron, le Maroc prolonge la fermeture de ses frontières

Alors que l'Afrique du Nord est à l'épreuve d'Omicron, le Maroc a décidé jeudi de prolonger la suspension des vols passagers à destination et en provenance du pays au moins jusqu'au 31 décembre.

Badr Kidiss avec AFP
Badr Kidiss avec AFP
Rédigé le , mis à jour le
Face au Covid-19, le Maroc se barricade
Face au Covid-19, le Maroc se barricade

La situation est toujours floue. Alors que la pandémie de Covid-19 faiblit au Maroc depuis au moins cinq semaines et que les citoyens se ruent sur la vaccination, le ciel du Royaume est toujours fermé. Pour préserver ses acquis, le pays a décidé de prolonger la fermeture de ses frontières au moins jusqu'au 31 décembre. 

"Tous les vols vers et depuis le Maroc sont suspendus du 9 décembre jusqu'au 31 décembre minimum", a annoncé la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), précisant que des vols exceptionnels de rapatriement étaient toujours soumis à des autorisations des autorités marocaines. 

Des vols spéciaux de rapatriement

Les frontières aériennes sont fermées depuis le 29 novembre en raison de la propagation rapide du variant Omicron du Covid-19 en Afrique et de la recrudescence de la pandémie en Europe, alors que les frontières maritimes le sont depuis le 31 novembre. 

L'agence de presse MAP a confirmé la prolongation de la suspension des vols commerciaux "à une date ultérieure", citant une source proche des milieux du transport aérien. Depuis la fermeture des frontières aériennes, des vols spéciaux de rapatriement sont organisés à partir du Maroc, notamment vers l'Europe, en particulier la France. Par ailleurs, le gouvernement "étudie" le rapatriement des Marocains bloqués à l'étranger depuis la fermeture des frontières aériennes, a déclaré jeudi le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, lors d'un point presse, sans donner plus de détails.

Toutefois, les professionnels du tourisme s'alarment de l'impact dévastateur de la fermeture des frontières sur ce secteur vital pour l'économie du royaume, déjà miné par une crise sans précédent depuis bientôt deux ans.

Source : AFP

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