Vers la fin de la quatrième vague de Covid en Algérie ?

Le nombre de cas de Covid s’est stabilisé en Algérie ces derniers jours. Mais la situation reste fragile.

Sabrina El Faïz
Rédigé le
L’unité anti-Covid de l’hôpital de Rouiba, dans la wilaya d’Alger
L’unité anti-Covid de l’hôpital de Rouiba, dans la wilaya d’Alger  —  Ammi Louiza/ABACA

Vers un printemps serein ? Depuis le début du mois de février, l’épidémie de Covid-19 ralentit en Algérie.  Le nombre de cas stagne depuis une dizaine de jours, autour de 450 par jour en moyenne. Une situation qui semble presque soulager le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, qui s'attendait à une quatrième vague "plus dangereuse". 

Si elle a été à l'origine de l'hospitalisation d'au moins 6.000 Algériens, cette dernière vague n'a pas été aussi meurtrière que pressenti. Après avoir dépassé le pic de la cette dernière vague, qui devait coïncider avec le 25 janvier et les quelque 2.500 nouveaux cas positifs, l'Algérie (qui s'apprête à perdre plus de 1.200 médecins) respire. 

Une vaccination qui piétine

Depuis l'apparition sur le sol algérien du variant Omicron, qui est plus contagieux mais moins dangereux que Delta, les autorités multiplient leurs efforts pour sauver des vies. Après avoir doublé ses capacités de production d'oxygène médical, l'Algérie a lancé une nouvelle campagne anti-Covid. Car lors de ces dernières vagues, le pays a notamment payé son faible taux de vaccination contre le coronavirus. 

Mais malgré l'instauration par étapes d'un pass vaccinal, la campagne patine. On estime que seulement 13,7% des Algériens disposent aujourd'hui d'un schéma vaccinal complet. Jusqu'à quand ? 

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