Plus de 15.000 cas de chikungunya au Tchad

Depuis l'identification des premiers cas de chikungunya au Tchad, l'épidémie se propage à grande vitesse. Aujourd'hui, on recense plus de 15.000 malades, notamment dans les localités d'Abéché et Biltine.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le , mis à jour le
Le moustique tigre a été repéré dans 23 communes de La Réunion (photo d'illustration)
Le moustique tigre a été repéré dans 23 communes de La Réunion (photo d'illustration)

Elle sévit à grande vitesse ! L'épidémie de chikungunya se propage très vite sur le sol tchadien. Le 6 septembre dernier, les autorités recensaient plus de 15.000 personnes atteintes par cette maladie virale transmise par des moustiques. Selon le secrétaire d'État à la Santé publique et à la Solidarité nationale, Dr. Djiddi Ali Sougoudi, "la majorité des cas sont à Abéché et également à Biltine, il y a quelques cas".

Pour éviter une propagation plus importante du virus, le directeur général du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale, Dr Ismaël Bahar Bachar, prescrit le "nettoyage de tous les véhicules sortant d’Abéché". Il suggère de suivre de près les malades de chikungunya qui souffrent de diabète et d’asthme. Le responsable a aussi relevé des failles dans le dispositif de prise en charge des patients.

Une prise en charge peu satisfaisante

Toujours selon le Dr Ismaël Bahar Bachar, la gestion des fiches de stock dans la pharmacie était approximative. Tout comme le circuit et les traitements des malades de chikungunya jugés mal tracés“ par les autorités sanitaires locales. Il déplore aussi un amalgame total concernant la prescription des médicaments par rapport à la pandémie. 

Pour rappel, les premiers cas de chikungunya ont été enregistrés le 14 Août et pour l'heure, aucun décès n’a été enregistré. 

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