Au Cameroun, un laboratoire de lutte contre les maladies rouvre ses portes

Inactif durant deux années, le laboratoire de l'Organisation de coordination pour la lutte contre les maladies endémiques en Afrique Centrale vient de reprendre du service.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le , mis à jour le
Une analyse en laboratoire
Une analyse en laboratoire  —  Shutterstock

Une nouvelle jeunesse pour le laboratoire de l'Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique Centrale (OCEAC). L’infrastructure basée à Yaoundé se consacre aux travaux de biologie moléculaire et d’entomologie médicale. Elle vient de rouvrir après deux ans de travaux de rénovation et l’installation d’équipements qui ont nécessité près de 500.000 euros. 

Grâce à cette réhabilitation, la qualité de la recherche dans ce centre spécialisé va être améliorée. La remise en service du bras séculier de l’OCEAC en matière de recherche a été faite avec l'aide de l'Allemagne et de la Communauté Economique et Monétaire d'Afrique Centrale (CEMAC). 

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Un laboratoire qui a déjà fait ses preuves

Le laboratoire de l’OCEAC assure la recherche fondamentale, épidémiologique et opérationnelle des maladies ainsi que des systèmes de santé. Elle a contribué à la disparition de la variole et aidé à réduire la prévalence de nombreuses maladies transmissibles en Afrique centrale. 

L’organisation travaille aujourd’hui sur six projets dans les pays membres que sont le Cameroun, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la Centrafrique et le Tchad. Dans le viseur du laboratoire : le paludisme, le VIH-sida, la tuberculose, les hépatites, les épidémies d’arboviroses comme la dengue et le chikungunya, mais aussi les maladies tropicales négligées. Pour lutter contre ces maladies, l’OCEAC a prévu un plan stratégique sous-régional qui s’étale sur quatre ans (2020-2024). 

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