Le Mali veut barrer la route à la variole du singe

Alors que l’augmentation des cas de variole du singe inquiète de plus en plus en Afrique, le Mali n’a pas encore enregistré de cas. Le pays a tout de même activé son niveau d’alerte maximale.

Barou Dembélé
Rédigé le
La ministre de la Santé Diéminatou Sangaré en déplacement dans un hôpital
La ministre de la Santé Diéminatou Sangaré en déplacement dans un hôpital  —  YouTube

La variole du singe, une nouvelle pandémie qui gagne du terrain. Alors qu'elle se propage en Afrique, avec près de 2.000 cas recensés dans une dizaine de pays, le Mali n’est pour le moment pas touché. Mais les autorités savent que le pays n’est pas à l’abri d’une contamination. Elles ont donc pris les devants. 

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Aujourd’hui, il n’y a aucun cas suspect de variole du singe sur le territoire malien. Mais les services de santé sont en alerte", a confié Dr Yacouba Sangaré, sous-directeur de lutte contre la maladie à la Direction générale de la Santé et de l’Hygiène publique.

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Une surveillance accrue

Plusieurs mesures ont été prises par le ministère de la Santé. L'objectif est avant tout de repérer toute contamination. Des directives ont donc été indiquées dans tout le pays. Le Dr Sangaré affirme que "tout le nécessaire a été fait, notamment le renforcement de la surveillance à l’intérieur des districts sanitaires mais également aux frontières" pour barrer la route à la variole du singe.

Par ailleurs, tout ce dispositif doit être accompagné par des infrastructures sanitaires de qualité pour assurer la prise en charge d'éventuels patients contaminés. Dans cette optique, la ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Diéminatou Sangaré, promet le renforcement du plateau médical et la construction de nouveaux hôpitaux pour les populations maliennes. Des projets de renforcement des ressources humaines et d’assurance maladie universelle devraient également s'ajouter. Ce dernier est "le projet le plus important", d’après la ministre.      

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