La fièvre de Lassa apparaît en Guinée

La Guinée a annoncé avoir identifié un cas de fièvre hémorragique de Lassa, une maladie virale apparentée à Ebola.

Badr Kidiss avec AFP
Badr Kidiss avec AFP
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La fièvre de Lassa a été détectée en Guinée
La fièvre de Lassa a été détectée en Guinée  —  OMS

La course contre la montre est lancée. Après avoir identifié, le 20 avril dernier, le virus de la fièvre de Lassa sur une patiente de 17 ans "en provenance de la sous-préfecture de Kassadou", dans la préfecture de Guéckédou, la Guinée multiplie ses efforts pour recenser tous les cas contacts et assurer leur suivi. 

Alors que la malade est traitée dans un centre de prise de charge de Guéckédou, dans la région de Nzérékoré, "son état est à ce jour satisfaisant", assure un communiqué des autorités sanitaires.

5 à 6.000 décès en Afrique de l'Ouest

La fièvre hémorragique de Lassa appartient à la même famille que les virus Ebola et Marburg. On estime qu'elle est, chaque année, à l'origine du décès de 5 à 6.000 personnes en Afrique de l'Ouest. La transmission de ce virus - qui tire son nom de la ville de Lassa dans le nord du Nigéria, où il a été pour la première fois identifié en 1969 - se fait par les excrétions de rongeurs ou par contact direct avec du sang, des urines, des selles ou d'autres liquides biologiques d'une personne malade. 

La maladie débute 6 à 21 jours après l’infection par des signes cliniques peu spécifiques : fièvre, vomissements, nausées, douleurs abdominales, céphalées, myalgies, arthralgies, asthénie. Dans les cas sévères, les symptômes s’aggravent ensuite, avec l’apparition d’oedèmes, de signes hémorragiques, d’épanchements péricardiques et pleuraux, et plus rarement d’encéphalites. Une fois déclarée, cette fièvre peut causer des hémorragies dans les cas les plus sévères (environ un cas sur cinq). 

Source : AFP

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