Face au variant Omicron, l'Algérie à l'heure du choix

Alors que de nombreux pays ont déjà suspendu leurs liaisons avec les pays d'Afrique Australe, l'Algérie n'a pas encore tranché. Pourtant, la question de la fermeture des frontières ou du renforcement des contrôles sanitaires se pose.

Sabrina El Faïz
Rédigé le
Vue panoramique sur Sétif en centre-ville depuis le bâtiment du centre commercial Park Mall
Vue panoramique sur Sétif en centre-ville depuis le bâtiment du centre commercial Park Mall  —  Hamdi bendali / Shutterstock

Le monde s'affole ! Depuis la découverte d'Omicron, un nouveau variant du Covid-19, en Afrique du Sud, de nombreux pays ont décidé de se cloisonner, ou au moins de renforcer les contrôles sanitaires. Mais en Algérie, aucune décision n'a été prise dans ce sens. 

A l'heure où le pays n'est pas à l'abri d'une quatrième vague de Covid-19, les médias locaux s'interrogent par rapport à la stratégie à suivre face à ce nouveau variant qui présente "un risque très élevé" au niveau mondial, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). 

Comme si de rien n'était

Si le voisin marocain a décidé de fermer son espace aérien, l'Algérie agit comme si de rien n'était ou presque. Elle continue d'accueillir les touristes, vu que les scientifiques du pays"ne sont pas favorables à la fermeture des frontières". Mais ces derniers recommandent "le renforcement des mesures de protection dans les aéroports et les ports du pays".

Alors qu'en Tunisie la validité du test PCR a été ramenée à 48 heures avant le vol, le Dr Mohamed Yousfi, président de la Société algérienne d’infectiologie (SAI) estime que le protocole actuel (un test PCR de 36 heures, accompagné d'un test antigénique au niveau des douanes), devrait suffire pour prévenir un risque d'importation du virus. Le médecin conseille toutefois d'écourter le délai du test PCR, de rester vigilant et de se faire vacciner. 

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