A Douala, un centre dédié à la prise en charge du diabète et des maladies infantiles rares

Spécialisée dans la prise en charge du diabète chez l'enfant et de nombreuses maladies infantiles rares, cette nouvelle infrastructure répond à un besoin urgent.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le
La Dre Rita MBONO examine un enfant à l’unité d’endocrinologie pédiatrique
La Dre Rita MBONO examine un enfant à l’unité d’endocrinologie pédiatrique  —  Hôpital Laquintinie

Bonne nouvelle pour les enfants diabétiques. L’hôpital Laquintinie de Douala vient de se doter d'un centre de soins qui leur est entièrement dédiée. Née du partenariat entre le Cameroun et le programme international baptisé “changing diabetics in children“, l'unité d’endocrinologie pédiatrique ambitionne d'améliorer la prise en charge du diabète. Dans cette structure, les enfants bénéficient gratuitement de leur traitement par insuline tous les mois, jusqu’à l’âge de 25 ans. Une excellente nouvelle, quand on sait que la maladie touche de plus en plus d'enfants et que la disponibilité du traitement est loin d'être garantie dans de nombreux pays du continent. 

"Le diabète chez l’enfant est différent de celui qu’on retrouve chez l’adulte. Globalement, nous avons deux types de diabète/ Le type 1 qui est le plus fréquent chez l’enfant caractérisé par une hyperglycémie. Une augmentation du taux de sucre dans le sang dû au fait que l’organisme de  l’enfant n’est plus capable de fabriquer l’insuline. Tandis que chez l’adulte, le diabète est dû à un défaut d’action de l’insuline“, explique la Dre Rita Mbono dans un reportage vidéo réalisé par l’équipe en charge de la communication de l’hôpital Laquintinie.  Elle précise cependant que ce service ne s‘occupe pas que des enfants diabétiques.

 Lire aussi : Tout savoir sur le diabète de type 1 chez l’enfant

Des maladies infantiles rares également soignées

Au-delà du diabète, ce centre prend également en charge les enfants atteints de maladies qui affectent le fonctionnement des hormones, comme le retard de croissance, la puberté. Ou encore les maladies qui entraînent un mauvais fonctionnement de la thyroïde. “C’est une première dans la région du Littoral et même sur toute l’étendue du territoire camerounais d’avoir une unité qui prend en charge ces pathologies qui sont des maladies rares, mais qui sont aussi des maladies chroniques. Parce qu’une fois qu’elles se sont déclarées, c’est pour toute  la vie que l‘enfant aura besoin d’une prise en charge“, signale Dre Rita Mbono   

Ouverte du lundi au vendredi, cette nouvelle structure dispose d'un pédiatre endocrinologue, un pédiatre, un médecin généraliste, une diététicienne, des psychologues et des infirmières. 

Pour ne manquer aucune info santé, abonnez-vous à notre newsletter !