Pour contrer le paludisme, le Sénégal et la Gambie font équipe

En attendant l'arrivée du premier vaccin recommandé contre le paludisme , les autorités gambiennes et sénégalaises tentent d'intensifier la lutte contre cette maladie.

Barou Dembélé
Rédigé le
Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, distribue une moustiquaire
Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, distribue une moustiquaire  —  Twitter Abdoulaye Diouf Sarr

Il gagne du terrain. A l'ombre du Covid, le paludisme se propage sur le continent africain. Et avec le réchauffement climatique, les moustiques s'invitent de plus en plus tôt dans les maisons. Au Sénégal, où le nombre de cas a augmenté de plus de 20% entre 2020 et 2021, des piqûres ont été signalées, ces derniers jours, un peu partout à Dakar.  

Face à cette situation, le ministère sénégalais de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, veut renforcer la riposte. Pour diminuer le nombre de moustiques qui pénètrent dans les maisons, les autorités s'apprêtent à distribuer gratuitement près de 7 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d'action (Milda). Une initiative à laquelle participe la Gambie qui s'engage, de son côté, à distribuer environ 1,7 millions de moustiquaires. 

"Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) ainsi que l’ensemble des parties prenantes de la lutte contre le paludisme se sont appropriés le slogan de la Journée mondiale 2022 ("Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies") pour le traduire en réalité", explique Sarr

Prévue pour trois semaines, cette campagne de distribution espère sauver 40 à 80.000 personnes par an. D'autres initiatives voient le jour en Afrique de l'Ouest, afin d'atteindre l'objectif d'éliminer le paludisme (qu'on appelle aussi malaria) d'ici 2030. 

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