Le Sénégal s'apprête à rénover l’hôpital Aristide Le Dantec

Si la couverture médicale en Afrique fait parfois défaut, le Sénégal essaie tant bien que mal de gommer cette image. Le régime du président Macly Sall s’est lancé depuis quelques temps dans la construction et la réhabilitation d’infrastructures hospitalières.

Barou Dembélé
Rédigé le
L'hôpital Aristide Le Dantec devrait se moderniser dans les prochains jours
L'hôpital Aristide Le Dantec devrait se moderniser dans les prochains jours

Encore un. Après avoir lancé la construction d'un centre capable de traiter tous les cancers et une polyclinique à Dakar, le Sénégal continue de s'équiper. Pour ne plus dépenser des fortunes pour des soins à l'étranger, les autorités ont annoncé la réhabilitation prochaine de l'hôpital Le Dantec de Dakar.

"Le président de la République a décidé de réhabiliter l’hôpital Aristide Le Dantec, c’est l’option qui a été prise dans le cadre du plan d’investissement et de renforcement pour un système de santé pérenne en plus de la construction d’autres hôpitaux’’, a déclaré le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. 

Des "pas importants"

Le ministre est aussi revenu sur l'inauguration, il y a quelques mois, de quatre nouveaux hôpitaux à Kédougou, Touba, Kaffrine et Sédhiou. Une excellente nouvelle, à l'heure où la majorité des établissements sanitaires étaient jusqu'aujourd'hui concentrés dans la région de Dakar.  ‘’Nous sommes à ce jour à plus de 13800 consultations’’ dans ces nouvelles infrastructures, a précisé Sarr. 

Mais ces édifices ne peuvent pas bien fonctionner sans des équipements adéquats. Du matériel qui manque souvent à l'appel dans les hôpitaux du pays. Mais le ministre de la Santé précise que ‘’des pas importants ont été réalisés’’. Il relève la fourniture et l’installation de 13 appareils Doppler, des machines qui permettent d'explorer le flux sanguin dans les artères et les veines, dans différentes structures, ainsi que 4 scanners. De plus, ajoute Abdoulaye Diouf Sarr, ‘’462 ambulances ont été distribuées dans le pays depuis 2012’’. Maintenant que les jalons sont posés, encore faut-il accélérer la formation des médecins spécialistes. 

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