Le président du Djibouti "va bien"

Le gouvernement de Djibouti a démenti mardi des rumeurs sur l'état de santé du président Ismaël Omar Guelleh, âgé de 73 ans et au pouvoir de cet Etat de la Corne de l'Afrique depuis 1999, affirmant qu'il prenait du repos après un "surmenage".

Badr Kidiss avec AFP
Badr Kidiss avec AFP
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Le président du Djibouti, Ismaël Omar Guelleh (photo d'illustration)
Le président du Djibouti, Ismaël Omar Guelleh (photo d'illustration)  —  DR

Les rumeurs circulent sur les réseaux sociaux. Depuis lundi dernier, nombreux sont ceux qui affirment que le président Ismaël Omar Guelleh est hospitalisé à Paris. "Depuis quelques jours, des opposants cherchent une nouvelle fois à déstabiliser la République de Djibouti en propageant des rumeurs nauséabondes sur l'état de santé du Président de la République", a déclaré sur Facebook le Premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed. Avant d'ajouter que "le Président de la République est en déplacement privé, comme cela était prévu de longue date à son agenda, et sera de retour dans les prochains jours à Djibouti". 

Une source proche du Premier ministre a confirmé que M. Guelleh se trouve à Paris, sans plus de détail. "Notre Président va bien. Un léger coup de fatigue dû au surmenage et un manque de repos pendant l'été l'a contraint à prendre quelques jours de repos et faire un bilan (de santé)", a pour sa part déclaré sur Twitter Mahmoud Ali Youssouf, ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement. Youssouf a également qualifié d'"infox" ces rumeurs. 

Dernier mandat

Guelleh a succédé en 1999 a son mentor, Hassan Gouled Aptidon, le premier président de Djibouti, ancienne colonie française devenue indépendante en 1977. Durant ses quatre premiers mandats, il a développé les infrastructures de son pays, un territoire désertique devenu un hub commercial régional grâce à sa situation stratégique à la jonction du golfe d'Aden et de la mer Rouge.

Cet Etat stable situé dans une région troublée accueille également des bases militaires étrangères, dont celles de la France et des Etats-Unis. "IOG", qui aura plus de 75 ans à la prochaine élection présidentielle et ne pourra ainsi pas se représenter selon la Constitution, pourrait tirer parti de ce cinquième mandat pour choisir et désigner son dauphin.

Source : AFP

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