Le Mali veut limiter les maladies respiratoires

L’hiver est une période propice à la propagation des maladies respiratoires. Au Mali, les professionnels de santé multiplient les campagnes de sensibilisation.

Barou Dembélé
Rédigé le
Bamako, la capitale malienne
Bamako, la capitale malienne  —  Pascal Vosicki / Shutterstock

En Afrique subsaharienne, particulièrement au Mali, la saison froide commence généralement en novembre pour se terminer au mois de mars. C'est une période particulièrement dangereuse pour les personnes souffrant de maladies respiratoires telles que l’asthme ou la bronchite chronique. Leur état peut rapidement s'aggraver, si elles ne prennent pas les dispositions adéquates, selon Dr Salif Koné, spécialiste des maladies respiratoires et tabagiques. 

Il explique que le vent et la poussière constituent des facteurs aggravants de ces maladies pendant cette saison. C’est pourquoi les personnes à risque ou allergiques doivent se protéger avec des pull-overs adaptés, sans négliger le port des masques, a-t-il prescrit. "Ils doivent consulter leurs médecins pour évaluer leur état de santé et avoir des médicaments adéquats dans le but de réduire le risque d’exacerbation. Pour certains malades (bronchites chroniques, BPCO, dilatation des bronches et asthme), il est utile de faire la vaccination contre la grippe et la pneumonie. Cela améliore leur qualité de vie", a-t-il précisé.

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Les enfants, principales victimes

Même si on en parle peu, les maladies respiratoires font des ravages en Afrique. Au Maroc, la pollution de l’air tue 10.000 personnes chaque année, alors que la pneumonie fauche la vie de 2.800 enfants par an. Cela montre l’ampleur du phénomène qui est surtout exacerbé par les effets du changement climatique. 

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Les enfants de moins de 5 ans ne doivent surtout pas être négligés dans la prévention des maladies respiratoires, rappelle le spécialiste Dr Moussa Goro. Il recommande aux parents de les vêtir avec des habits à manches longues après le coucher du soleil, notant que les études ont montré que la contamination est plus fréquente au crépuscule et avant le lever du soleil.       

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