Le Cameroun prépare sa campagne de lutte contre le paludisme

Durement touché par le paludisme, le Cameroun prépare sa future campagne de lutte contre cette maladie transmise par des moustiques.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le
Le Cameroun veut réduire la mortalité due au paludisme
Le Cameroun veut réduire la mortalité due au paludisme

Le paludisme étrangle le Cameroun. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime à 11 millions le nombre de cas enregistrés en 2020, alors qu'au moins 4.100 personnes ont perdu la vie des suites de cette maladie qui se transmet à l'homme par un moustique femelle du genre anophèle. Des chiffres qui font du Cameroun le onzième pays le plus touché par le paludisme dans le monde. 

Car au Cameroun plus qu'ailleurs, la population n'adhère pas à la lutte contre cette maladie qu'on appelle aussi malaria. Très peu de personnes utilisent par exemple les moyens de prévention recommandés comme les MILDA (Moustiquaires Imprégnées à Longue durée d’Action), et le premier vaccin contre le paludisme n'est toujours pas disponible sur le sol camerounais. 

Vers une campagne nationale contre le paludisme

Pour réduire de 60% la mortalité due au palu, le programme national de lutte contre le Paludisme (PNLP) mise notamment sur la prévention. Les autorités veulent organiser, en janvier prochain, une campagne nationale de lutte contre cette terrible maladie. Actuellement, les préparatifs avancent : la stratégie de la campagne et le budget alloué à celle-ci ont déjà été fixés. 

La recherche n’est pas en reste dans la stratégie de lutte contre le paludisme, alors que le Centre Pasteur du Cameroun vient de se doter d'un laboratoire de paludologie et d’insectarium qui va permettre à la fois d’étudier les moustiques pouvant transmettre des maladies aux humains et expérimenter des traitements contre la malaria.

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