Le Bénin craint une épidémie de choléra

Le Bénin est menacé par une épidémie de choléra depuis le 3 juillet 2019. C’est ce qui ressort d'un rapport dévoilé par l’Agence Chine Nouvelle qui donne l’information.

Badr Kidiss
Badr Kidiss
Rédigé le , mis à jour le
Le choléra peut se transmettre en buvant mais aussi en ingérant des aliments lavés avec de l’eau contaminée
Le choléra peut se transmettre en buvant mais aussi en ingérant des aliments lavés avec de l’eau contaminée

Attention, choléra ! D'après un rapport de la direction nationale de la santé publique du ministère béninois de la Santé révélé par l'Agence Chine Nouvelle, les principales communes du sud du pays sont touchées par cette maladie diarrhéique, dont on peut mourir en quelques heures en l’absence de traitement. Au total, 17 cas de choléra ont été enregistrés depuis le début du mois de juillet dans les villes de Zè, Sô-Avana, Abomey-Calavi et la capitale économique, Cotonou. 

Aucun décès n'est à déplorer mais les autorités sanitaires semblent prendre au sérieux la menace d'une éventuelle épidémie de choléra. Pour faire face à cette épidémie, des campagnes de sensibilisation ont été lancées dans tout le territoire. Elles invitent la population à respecter les conseils d’hygiène individuelle et collective. Car cette « réémergence » s'explique, selon plusieurs experts, par la multiplication d'individus vivant dans de mauvaises conditions sanitaires. Mais ce n'est pas tout.

Dans un pays où l'accès à l'eau potable est toujours compliqué pour une partie de la population, le choléra est une menace constante. Comme cette maladie bactérienne peut se transmettre en buvant mais aussi en ingérant des aliments lavés avec de l’eau contaminée, le nombre de cas de choléra pourrait très rapidement s'alourdir dans les semaines à venir en raison de la montée des eaux qui menace au moins 7 communes béninoises, selon l'Agence nationale de la protection civile (ANPC). Et hormis le choléra, les eaux stagnantes couplées aux mauvaises conditions d’hygiène et aux difficultés d’approvisionnement en eau potable favorisent les risques de typhus et de paludisme

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