En RD Congo, la variole du singe gagne du terrain

Déclarée en décembre dernier, l'épidémie de variole du signe se propage vers de nouvelles zones de santé en République démocratique du Congo (RDC).

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le
Depuis décembre dernier, près de 300 cas de variole du singe ont été recensés en RDC
Depuis décembre dernier, près de 300 cas de variole du singe ont été recensés en RDC  —  OMS

Elle s'accélère. L’épidémie de variole du singe en RD Congo prend de l’ampleur. Déclarée le 9 décembre, l'épidémie de variole du singe a atteint trois nouvelles zones de santé de la province du Maniema. Le ministre local de la santé, Dr Junior Kibungi Mutanga, a annoncé que 17 nouveaux cas avaient été enregistrés dans les zones de santé de Kibombo, Kindu et Obokote. 

“Dans la zone de santé de Tunda qui était la zone la plus frappée par cette épidémie, nous remarquons qu'il y a régression des cas à ce niveau“, explique le Dr Mutanga à nos confrères de Radio Okapi. Depuis son apparition en décembre dernier, la variole du singe a été diagnostiquée sur 290 personnes, dont au moins 27 décès. 

Les populations appelées à la vigilance

La variole du singe est due au contact direct avec des animaux infectés vivants ou morts, lors de la chasse ou de la consommation de gibier de brousse, est supposé être à l’origine de l’infection chez l’homme. La maladie, dont les symptômes durent de 14 à 21 jours, guérit généralement spontanément. Les cas graves surviennent plus fréquemment chez les enfants et dans la population immunodéprimée, en particulier chez les personnes vivant avec le VIH, et sont liés à l'ampleur de l'exposition au virus, à l’état de santé des patients et à la gravité des complications.

Pour freiner la propagation de l’épidémie dans le Maniema, les autorités sanitaires demandent aux populations de faire preuve de vigilance. “Une fois que vous remarquez un phénomène de santé qui n’est pas habituel, il faut se précipiter vite avec ce cas au centre de santé. Au cas où on suspecte le cas de Monkey Pox, il faut se séparer de notre frère, notre sœur parce que c'est une maladie contagieuse“, conseille le ministre provincial de la santé. 

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