Coronavirus : Vols internationaux, état d'urgence... ce qui change au Tchad
Après avoir amorcé un début d'allègement des mesures prises pour lutter contre la propagation du coronavirus (Covid-19), le Tchad a autorisé la ré-ouverture des lieux de culte et la reprise des vols internationaux, tout en prolongeant l'état d'urgence.
Le Tchad reprend vie. Après avoir mis en place plusieurs mesures exceptionnelles pour ralentir la propagation du coronavirus (Covid-19), les autorités ne cessent de les alléger. Si depuis début mai, la capitale N'Djamena et 22 villes tchadiennes sont isolées du reste du pays, le gouvernement a décidé d'alléger son dispositif anti-Covid.
Il y a quelques jours, les autorités ont autorisé la ré-ouverture des lieux de culte ainsi que les classes des examens et de l'université, qui étaient fermés depuis trois mois. Bien que la Covid-19 continue de progresser en Afrique, le Tchad a aussi annoncé la réouverture de son espace aérien pour les vols internationaux à partir du 1er août.
"Le comité de gestion de crise sanitaire qui s'est réuni sous la Présidence du Maréchal Idriss Déby Itno a décidé de la reprise des activités aéronautiques pour le 1er août", précise Oumar Yaya, porte-parole du gouvernement tchadien. Toutefois, les autorités ont décidé de prolonger l'état d'urgence sanitaire.
Une économie sinistrée
Si aucun confinement total n'a jamais été ordonné au Tchad, les mesures de lutte contre le coronavirus (moins draconiennes que dans de nombreux Etats) ont suffi à déstabiliser l'économie de ce pays resté parmi les plus pauvres de la région, malgré l'exploitation de ses ressources pétrolières depuis le début des années 2000.
Aujourd'hui, d'un habitant sur deux vit sous le seuil de pauvreté au Tchad, où les urgences sanitaires sont fréquentes et affectent près de 2 millions de personnes. Au niveau continental, de nombreux pays africains ont annoncé, à leur tour, la reprise des vols internationaux, comme le Kenya (1er août) ou encore le Gabon (1er juillet).
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