Choléra, fièvre jaune, rougeole, polio, Covid... le Cameroun renforce ses capacités de prévention

Pour mieux contrôler les différentes maladies infectieuses qui sévissent sur son territoire, le Cameroun renforce la surveillance épidémiologique, un pilier dans la prévention et le contrôle des pathologies.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le
Une scientifique en train de vérifier des échantillons de virus
Une scientifique en train de vérifier des échantillons de virus

La surveillance est un élément central à la lutte contre les maladies. Elle permet de sauvegarder la santé des populations en détectant les événements ou les menaces pour la santé publique et d’y répondre à temps. Les avantages d’une bonne surveillance sont notables. 

La surveillance permet également d’obtenir les données essentielles afin de répondre aux besoins sanitaires et d'améliorer la capacité des cliniciens à effectuer des diagnostics. En termes de santé publique, la mise en évidence précoce d’un phénomène enclenche une riposte rapide, et évite par conséquent une large propagation des maladies. 

Renforcement de la surveillance au Cameroun

Si aujourd'hui la pandémie de Covid semble maitrisée sur le sol camerounais, ce n’est pas le cas d'autres maladies potentiellement mortelles. Le pays doit même faire face à plusieurs défis sanitaires en même temps. Entre la variole du singe, la fièvre jaune et la rougeole... le Cameroun est sur tous les fronts depuis le début de l'année. 

"Les ressources mobilisées à la faveur de cette crise sanitaire ont permis le renforcement global de notre système de santé avec quelques acquis", estime le ministre de la Santé, Manaouda Malachie. 

Pour maîtriser ces maladies, les autorités sanitaires ont annoncé de nouvelles mesures de prévention : 

- l'activation du système de gestion des incidents
- la multiplication des investigations approfondies des cas,
- lancement de différentes campagnes de vaccinations

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