André Onana veut s’engager davantage dans la lutte contre les maladies congénitales au Cameroun

A l'origine d'une campagne de chirurgie gratuite pour les enfants atteints d'une pathologie congénitale, le futur portier de l'Inter Milan, André Onana, tente de venir en aide aux Camerounais qui ont du mal à accéder aux soins.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le
André Onana est très impliqué dans la lutte contre les maladies congénitales
André Onana est très impliqué dans la lutte contre les maladies congénitales  —  Instagram @andreonana.24

S'engager pour les malades. Depuis quelques jours, une campagne de chirurgie gratuite pour les enfants de 2 à 18 ans atteints d'une maladie congénitale est organisée à Yaoundé par la fondation d'André Onana, en partenariat avec une ONG espagnole. 

Très impliqué dans la lutte contre ces pathologies qui touchent les patients dès leur naissance, le gardien des Lions Indomptables est revenu sur ses motivations. "Ce qui a encouragé cette campagne de chirurgie, c'est déjà le fait que je vienne moi-même d'une fondation, celle de Samuel Eto'o. En plus, je viens d’une famille pauvre et d’un quartier difficile. Ma mère était couturière, je connais les réalités de ces quartiers. Je sais qu’il y a des gens dans ces quartiers qui ne peuvent pas se payer les soins. C’est pourquoi j’ai décidé de voler à leurs secours", a expliqué le talentueux portier au micro de la télévision nationale. 

Vers d'autres opérations similaires ?

Si cette campagne de chirurgie gratuite cible les enfants à Yaoundé, d'autres opérations similaires pourraient voir le jour. “Honnêtement, j’aimerais bien que la campagne s’étende, mais pour le moment, nous sommes focalisés sur Yaoundé. Après, si Dieu le permet, nous pourrons nous déployer sur d’autres sites“, espère Onana. Une bonne nouvelle, quand on sait que les anomalies congénitales tuent encore beaucoup d'enfants sur le continent. 

"L’Afrique subsaharienne, où jusqu’à 50 % de la population sont des enfants, représente près d’un tiers du fardeau mondial des maladies chirurgicales et la moitié des décès des moins de cinq ans dans le monde", détaillait récemment William Appeadu-Mensah, co-auteur d'une étude sur les soins chirurgicaux pédiatriques en Afrique. 

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