Coronavirus : la psychose gagne l'Afrique

Entre les fausses alertes au Maroc et en Côte d'Ivoire et les premiers cas suspects de coronavirus au Soudan et au Kenya, la peur d'une épidémie gagne l'Afrique.

Badr Kidiss
Badr Kidiss
Rédigé le , mis à jour le
Tous les masques ne protègent pas contre le coronavirus ! (Illustration)
Tous les masques ne protègent pas contre le coronavirus ! (Illustration)

L'épidémie de coronavirus continue de se propager en Asie, en Amérique et en Europe, l'Afrique semble retenir son souffle. Pour le moment, aucun cas n'a été confirmé dans le continent. Un coup de chance ou un mauvais diagnostic ? Difficile de trancher. Mais partout dans le continent, de plus en plus de personnes sont suspectées d'avoir été infectées par cette mystérieuse pneumonie. Cela a entrainé une libération de la parole raciste, là où la communauté chinoise s'est installée.

Si le continent entretient des liens économiques toujours plus forts avec Pékin, l'inquiétude s'étend aujourd'hui de Madagascar au Maroc, faisant même place à une certaine psychose de la population. Les nombreux ressortissants asiatiques en Afrique sont même victimes de racisme lié au coronavirus. 

Des mesures radicales

Dès la semaine dernière, de nombreuses mesures ont été prises au niveau des plus grands aéroports africains, certains pays ont même décidé de rapatrier leurs ressortissants de Wuhan, épicentre de l'épidémie de coronavirus. D'autres ont pris des décisions encore plus radicales, à l'image du Mozambique qui a suspendu la délivrance de visas aux Chinois pour "empêcher le virus de pénétrer le pays". 

De son côté, la Guinée équatoriale a mis en place un dispositif de contrôle dans les aéroports pour tous les passagers en provenance de la Chine, qui seront automatiques placés en quarantaine durant 14 jours (ce qui correspond au délai entre la contamination et l'apparition des premiers signes du coronavirus). Cela va-t-il empêcher le virus d'arriver chez nous ? C'est tout ce que l'on espère même s'ils n'ont pas l'habitude de respecter les frontières... 

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