Plus de 1.000 cas de paludisme d'importation recensés dans le sud de l'Algérie

Même si l'Algérie a officiellement éradiqué la maladie, le pays fait face à de nombreux cas de paludisme d'importation.

Badr Kidiss
Badr Kidiss
Rédigé le , mis à jour le
L'Algérie fait face au paludisme d'importation (photo d'illustration)
L'Algérie fait face au paludisme d'importation (photo d'illustration)

La situation est sous contrôle. C'est en substance les mots utilisés par le ministère de la santé pour qualifier la réapparition du paludisme sur le sol algérien. Les autorités ont annoncé l'identification de plus de 1.000 cas de paludisme d’importation dans cinq wilayas du sud du pays. A ce stade, c'est la wilaya (préfecture) de Tamanrasset qui est la plus touchée avec 918 cas confirmés. 

Même si l'Algérie a été certifiée exempte du paludisme par l’Organisation mondiale de la santé en mai 2019, le pays fait encore face au problème du paludisme d’importation. Dans un communiqué, le ministère de Abderrahmane Benbouzid explique que "chaque année, au mois de septembre après les premières pluies, il y a une recrudescence des cas de paludisme importés venant essentiellement des pays frontaliers sahéliens ou d’Algériens ayant séjourné au niveau de ces pays". 

Hausse du nombre de cas

Si le Nord de l'Algérie a éliminé le paludisme dès 1992, le Sud du pays est de plus en plus touché par le paludisme d'importation. En 2017, les autorités avaient enregistré 453 cas de cette maladie contractée hors du pays et qui se manifeste au retour des voyageurs. Soit deux fois moins que le nombre de patients identifiés cette année. 

Face au risque constant du paludisme d’importation, les autorités nationales multiplient leurs efforts pour intensifier la lutte contre le paludisme, qu'on appelle aussi malaria, dans les wilayas du sud à travers un système de surveillance épidémiologique. A ce stade, tous les cas "ont été pris en charge au niveau des structures hospitalières conformément aux directives thérapeutiques nationales". 

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