Paludisme en Guinée : le taux de prévalence divisé par trois !

Le taux de prévalence du paludisme connait une chute remarquable en 2019 en Guinée. C’est le fruit des efforts du ministère de la santé et de la protection civile, à travers son programme « Stop palu » et des partenaires au développement.

Jacques Lewa Leno
Rédigé le , mis à jour le
Les Anophèles prolifèrent dans les eaux stagnantes
Les Anophèles prolifèrent dans les eaux stagnantes

En Guinée, le paludisme recule enfin ! Grâce a des actions concrètes et efficaces. Depuis 2017, le département a ainsi accentué sa politique sur la distribution des moustiquaires imprégnées. Tous les foyers recensés en reçoivent une quantité proportionnelle au nombre de lits pour qu'adultes et enfants soient bien protégés.

C’est au moins "huit millions de moustiquaires qui ont été distribués gratuitement cette année dans la capitale Conakry et à l’intérieur du pays", détaille le département qui promet de continuer la riposte. A cette stratégie, s’ajoute la sensibilisation organisée assez fréquemment en faveur des populations les plus exposées avec le rappel de conseil simples comme ne pas laisser d'eau stagnante à proximité des lieux d'habitation.

3 fois moins de victimes !

Grâce à ces actions, le taux de prévalence du paludisme connait une chute remarquable, et même spectaculaire en 2019 en Guinée. "De 45% en 2012, il se trouve désormais à moins de 15%", explique le ministre Dr Edouard Nyankoye Lamah. Et le gouvernement ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.

Les autorités cherchent maintenant à atteindre l’objectif "zéro palu" dans les prochaines années. Pas de date fixe mais elles semblent y travailler activement. Sauf qu’il leur reste à rendre effective la gratuité du traitement. La consultation est certes déjà gratuite dans les établissements sanitaires publics.  Mais le pays n'en dispose pas assez pour une population de plus de 11 millions d’habitants. L’accès aux établissements privés, concentrés à Conakry, la capitale, reste réservé aux "nantis" et le médicament coûte cher à la pharmacie. Encore un effort !

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