Journée arabe de la santé : En Algérie, les mères et les enfants d'abord

Si l'Algérie a réalisé d'énormes progrès en termes de santé maternelle, il reste encore beaucoup à faire pour prévenir les maladies génétiques et lutter contre la mortalité infantile.

Sabrina El Faïz
Rédigé le
Se peser une à deux fois par mois est suffisant dans la plupart des cas
Se peser une à deux fois par mois est suffisant dans la plupart des cas

À l’occasion de la journée arabe de la santé, le 4 septembre dernier, l’Algérie a décidé de célébrer la santé infantile et maternelle sous le thème "Santé de la mère et de l'enfant : pour un accès universel et de qualité". Instituée par le Conseil des ministres arabes de la Santé de la Ligue des Etats arabes lors de la 49e session tenue au Caire en mars 2018, cette journée a pour objectif de constater les efforts fournis dans un domaine, mais aussi d'identifier les prochains défis. 

Encore quelques efforts

Si l'Algérie a fait beaucoup d'efforts ces dernières années en termes de santé maternelle, il reste encore quelques points à améliorer, à l'heure où le taux de mortalité infantile est toujours élevé (18,9% en 2020).     

Quant aux futurs parents, ils semblent plus sensibles à la question de la santé prénatale et à la préparation de l’arrivée de l’enfant. Elles sont actuellement 95,3% de femmes à se rendre chez un spécialiste pour des visites prénatales. Et le nombre d’accouchements assistés par un personnel qualifié frôle les 99%. Seul point noir, les maladies génétiques, comme la drépanocytose et la thalassémie, semblent oubliées par les autorités sanitaires. Jusqu'à quand ? 

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