Face au paludisme, le Cameroun mise sur un nouveau traitement

Au Cameroun, une nouvelle stratégie médicamenteuse pourrait sauver beaucoup d'enfants.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le
Le TPIn fait chuter le nombre de cas cliniques de paludisme
Le TPIn fait chuter le nombre de cas cliniques de paludisme  —  Arne Hoel, World Bank

Un espoir pour les bébés vulnérables. Pour empêcher les nouveaux-nés de contracter le paludisme, le Cameroun mise sur le traitement préventif Intermittent du nourrisson (TPIn). Une bonne nouvelle, quand on sait que ce sont les très jeunes enfants qui payent le plus lourd tribut à cette maladie, en termes de gravité des cas et de mortalité. 

Recommandé depuis 2012 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans les régions du Sahel, ce traitement préventif à la sulfadoxine-pyriméthamine consiste à administrer des médicaments antipaludiques aux très jeunes enfants, en utilisant les structures de vaccination du pays. 

Un traitement efficace

Administré dans le cadre du Programme élargi de vaccination (PEV), le TPIn fait chuter, selon l'Organisation mondiale de la santé, le nombre de cas cliniques, l’anémie et les accès graves de paludisme chez les nourrissons au cours de la première année de vie. 

Toujours selon l'agence onusienne, le TPIn-SP doit être administré en même temps que les DTC2/Penta2, DTC3/Penta3 et la vaccination antirougeoleuse, par le biais du PEV de routine dans les pays d’Afrique subsaharienne. 

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