Covid-19 au Maroc : "6 millions de nouveaux vaccinés nous séparent de l'immunité collective"

Quelques jours après l'instauration d'un pass vaccinal et alors que plus de 70% de la population marocaine a reçu les deux doses d'un vaccin contre le Covid-19 , le ministère de la Santé croit (encore) en l'immunité collective.

Badr Kidiss
Badr Kidiss
Rédigé le , mis à jour le
Un groupe de marocains devant un centre de vaccination contre le Covid-19
Un groupe de marocains devant un centre de vaccination contre le Covid-19  —  Hamza Makhchoune / Shutterstock

C'est possible ! Le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, estime que "seules 6 millions de nouvelles personnes vaccinées nous séparent de l’immunité collective", à l'heure où le Maroc dispose"de 16 millions de doses, alors que . Devant les députés de la Première Chambre, celui qui a récemment fait son retour à la tête du ministère de la Santé a expliqué que l'objectif est "d'accélérer le rythme de la vaccination pour atteindre l'objectif des 80% dans les semaines qui viennent". 

Alors que l'instauration rapide d'un pass vaccinal a provoqué des protestations dans les quatre coins du Royaume, Aït Taleb a expliqué que ce document n'a pas été adopté pour restreindre les libertés. Le pass vaccinal anti-Covid "jouera un rôle essentiel pour les personnes vaccinées dans le retour à la vie normale". Avant de rappeler que ce pass va "encourager ceux qui n'ont pas encore été vaccinés à le faire, après avoir observé une baisse du rythme de vaccination, surtout à l'approche de l'hiver qui connaît des vagues des contaminations". 

La troisième injection, "la dose de l'espoir"

Alors que le pass vaccinal est plus ou moins conditionné à une troisième dose d'un vaccin anti-Covid, Aït Taleb estime que cette troisième injection, obligatoire six mois après la deuxième,"représente la dose de l'espoir qui va nous permettre d'en finir avec le cauchemar de cette terrible pandémie".

"Ce sera notre issue pour lever graduellement les restrictions sanitaires et revenir à la vie normale le plus vite possible", explique Khaid Aït Taleb.

Pour justifier l'obligation d'une troisième dose d'un sérum contre le Covid-19, le ministre a rappelé que l'utilisation de doses de rappel est très répandue pour plusieurs vaccins. Car l'immunité peut se détériorer avec le temps, comme c'est le cas pour le vaccin contre la grippe ou le tétanos. 

Pour ne manquer aucune info santé, abonnez-vous à notre newsletter !